Lors de son discours, le Premier ministre Christian Ntsay a souligné que cette prison ne se contente pas d'être un lieu de confinement, mais qu'elle représente un outil essentiel pour la réhabilitation des personnes qui ont erré sur le chemin de la délinquance. Il a évoqué les défis posés par des infractions telles que le vol de bétail et les enlèvements, déclarant qu'un des objectifs principaux de cette nouvelle installation est de traiter ces problèmes sociaux en réintégrant les contrevenants dans la société.
Taillée pour la réinsertion sociale
En outre, la prison d'Ikelivondraka est particulièrement notée pour ses nombreuses commodités, notamment une clinique pour les soins des patients, un bureau pour le directeur, un centre de visite standard, un lieu de culte (chapelle), un lieu de formation professionnelle, un grand restaurant, de grandes toilettes, un service de restauration et une grande cour avec un terrain de football. Cette démarche vise non seulement à assurer la sécurité, mais aussi à favoriser la réhabilitation des individus. La vision du Gouvernement, comme l’a précisé le Premier ministre repose sur un système judiciaire fort, où la réhabilitation prend le pas sur la simple punition. La création de nouveaux tribunaux de première instance et l'amélioration des infrastructures pénitentiaires sont des témoignages de cet engagement. La prison d'Ikelivondraka, la troisième de haute sécurité après Imerintsiatosika et Toamasina, illustre parfaitement cette ambition. Avec ce nouveau complexe pénitentiaire, le Gouvernement espère non seulement améliorer la sécurité publique, mais aussi offrir une chance de rédemption aux individus qui ont commis des crimes.
Nikki Razaf